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Contre la violence et le harcèlement au travail 

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Ce qui se passe

La noix de cajou pousse sur des arbres répandus dans les pays d'Afrique de l'Ouest, comme le Bénin et la Côte d’Ivoire. La plupart des noix de cajou sont ensuite expédiées à l'autre bout du monde pour y être transformées. Au Viêtnam tout comme en Inde, les noix de cajou sont transformées en noix comestibles en quelques étapes. Seule une petite partie des noix de cajou se trouve être transformée en Afrique. 

Le travail des noix de cajou est dur et souvent trop peu de choses sont faites pour protéger les travailleur.euse. s agricoles contre des substances dangereuses contenues dans les produits phytopharmaceutiques. Les travailleur.euse.s sont dans une position vulnérable. Malheureusement, très peu de mesures sont prises contre les abus par l'inspection du travail.  

 

La récolte et la transformation des noix de cajou sont des activités qui demandent une forte intensité de main-d'œuvre. Une grande partie du travail est effectuée par les femmes. Après la récolte, la noix est d'abord grillée dans sa coquille, ce qui permet de l'enlever plus facilement. Le péricarpe est également retiré, car il contient une substance toxique qui peut provoquer de graves irritations cutanées. 

Anacarde en Afrique de l'Ouest

 Dans des pays comme le Bénin et la Côte d’Ivoire, la noix de cajou sont des produits agricoles importants. Rien qu'au Bénin, on estime à 800 000 le nombre de personnes travaillant dans ce secteur, qui emploi principalement les femmes.  

La récolte des noix de cajou est essentiellement un travail informel effectué par de petits producteurs et c’est le gouvernement qui fixe le prix des noix de cajou et des noix de karité.  

Les investisseurs étrangers achètent souvent la plus grande partie de la récolte, ce qui ne laisse pas assez pour les entreprises locales.  

Dans les années à venir, le Bénin entend développer la transformation des noix de cajou dans son pays. 

Ce que nous faisons ensemble
De meilleures conditions de travail pour les travailleurs de l'anacarde 

 Pour soutenir les travailleurs du secteur de la noix de cajou et du karité au Bénin,  CNV Internationaal travaille avec la Confédération de Syndicats Indépendants COSI. Ils soutiennent les travailleurs en plaidant pour l'obtention d'équipements de sécurité et d'amélioration de la productivité.  COSI les a formés à la manière de s'organiser pour défendre collectivement leurs droits, en particulier le droit d'organisation et de négociation collective (conventions 87 et 98 de l'OIT).  Le syndicat COSI fournit également une assurance maladie et aborde des questions telles que le manque de sécurité de l'emploi, la sécurité sociale et la violence à l'égard des femmes.   Le lobbying et la défense des intérets constitue une part importante du travail des syndicats locaux. Le dialogue social dans le secteur de la noix de cajou et du karité est une réussite remarquable, surtout si l'on tient compte de la pression croissante exercée par le gouvernement dans son ensemble sur la liberté syndicale. 
 

Changement en cours au Benin

Au Bénin, le syndicat partenaire COSI a entamé des pourparlers avec la plus grande entreprise de transformation du karité et de la noix de cajou du pays, FLUDOR S.A.. Grâce à un dialogue social de qualité, le syndicat et l'entreprise ont signé une déclaration d'intention visant à améliorer les conditions de vie et de travail de 1 000 ouvriers d'usine et de 3 000 producteurs de karité et de cajou.  

L'entreprise est convaincue qu'il s'agit d'une situation gagnant-gagnant : des travailleurs mieux formés et plus motivés et la possibilité d'établir une représentation des travailleurs à l'avenir. 

 

Meilleure inspection de travail dans l'agriculture

Le travail dans l'agriculture est difficile et souvent trop peu de mesures sont prises pour protéger les travailleurs agricoles contre les substances dangereuses contenues dans les produits phytopharmaceutiques. L'inspection du travail prend trop peu de mesures contre les abus.  

La COSI défend les intérêts des travailleurs agricoles et fait pression pour la ratification de la convention 129 de l'OIT sur l'inspection du travail dans le secteur agricole.  

Malheureusement, la ratification n'est pas encore une réalité. Toutefois, en partie grâce aux efforts du syndicat COSI, les préparatifs nécessaires sont en cours. 

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