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La COSI s'engage à la protection des travailleurs vulnérables au Benin

Contre la violence et le harcèlement au travail 

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Au Benin, la procédure de ratification de la convention 129 est toujours en cours

C'était déjà en 1969 que l'Organisation internationale du travail (OIT) a adopté la convention 129. Cette convention traite spécifiquement des conditions de travail et de l'inspection du travail dans le secteur agricole. Depuis, cette convention a été ratifiée par de nombreux pays dans le monde. Au Bénin, cependant, cette procédure est toujours en cours. L'organisation syndicale COSI s'efforce d'accélérer le processus de ratification.

Ce n'est que lorsque la convention aura été ratifiée qu'elle sera juridiquement contraignante et que les lois nationales devront être adaptées à son contenu.

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À propos de la convention C129 de l'OIT

L'importance de cette convention sur l'inspection du travail dans l'agriculture est qu'elle couvre tous les travailleurs, quelle que soit la nature de leur contrat de travail. Elle réglemente des questions telles que les salaires, les heures de travail et la santé et la sécurité.

Les pays peuvent également décider d'inclure des travailleurs qui sont membres de famille (y compris les femmes, les enfants et les jeunes) et les membres des coopératives et des organisations de producteurs dans la convention. 

À propos de COSI

La fédération syndicale COSI Bénin s'engage particulièrement pour l'inclusion des groupes vulnérables, y compris les femmes.

"Leurs conditions de travail ne sont pas bonnes maintenant. Ils produisent des richesses, mais n'en profitent pas eux-mêmes", déclare Noël Chadaré, secrétaire général de la Confédération d'Organisations Syndicales Indépendantes COSI-Benin.

Suivez Noël Chadaré,  pendant le procesuss de lobbying pour la ratification de ce traité qui revêt une grande importance, notamment pour les groupes vulnérables travaillant dans l'agriculture.

"Le gouvernement est aujourd'hui pratiquement absent de l'agriculture, explique Ghislain Loïkou", président de la FESSA, la fédération agricole affiliée au syndicat COSI.

"Grâce à cette convention, le gouvernement pourra développer une approche globale de l'inspection du travail dans l'agriculture. Les inspecteurs du travail pourront alors vérifier que les employeurs respectent les horaires de travail et tous les autres droits du travail."

"Cette initiative est très appréciée", a déclaré à M. Raymond Zounmatoun, Directeur des Normes du Travail à la Direction Générale de l'Emploi au Benin.

Grâce à cette convention, les inspecteurs du travail pourront vérifier que les employeurs respectent la durée du travail, explique Ghislain Loïkou", président de la FESSA, la fédération agricole du COSI.

Rôle des organisations syndicales

Le COSI a pris l'initiative de réunir différents syndicats pour un lobby commun et a accéléré l'étude de conformité sur l'adaptation des lois nationales aux obligations de la Convention. Sur la base de cette étude, une feuille de route a été élaborée, impliquant le gouvernement, les syndicats et les employeurs.

Les parties prenantes ont exprimé leur appréciation de l'approche proactive et constructive du COSI pour faciliter le processus de ratification et de mise en œuvre.

"Cette initiative est très appréciée", a déclaré Raymond Zounmatoun, Directeur des Normes du travail à la direction générale de l'emploi, à propos de l'engagement et de la bonne coopération de COSI: "J'espère que cela puisse faire tache d'huile pour d'autres projets qui sont dans  le pipeline."

"CNV Internationaal a été le moteur qui nous a permis d'avancer dans ce processus", souligne Noël Chadaré, qui exprime l'espoir que le Bénin ratifie bientôt la Convention.

Date de publication 04 02 2022